Avant que sa chienne Samantha -un coton de Tuléar de 14 ans- ne décède en 2017, Barbra Streisand avait décidé de la faire cloner, et plutôt deux fois qu'une. Pour se faire, la célèbre chanteuse et actrice américaine avait fait prélever des cellules provenant de la gueule et de l'estomac du défunt toutou.
C'est dans une interview parue le 27 février dans Variety que Barbra Streisand révèle avoir fait cloner sa chienne par deux fois, donnant ainsi vie à Miss Scarlett et Miss Violet. Les deux cotons cohabitent désormais avec une cousine éloignée de la chienne décédée et leur maîtresse dans sa luxueuse demeure de Malibu. "Ils ont des personnalités différentes. J'attends qu'ils vieillissent comme ça je pourrai voir si ils ont ses yeux marrons et son sérieux", confie l'actrice en se remémorant Sammie, comme elle la surnommait.
Depuis que ses deux clones à quatre pattes partagent sa vie, la superstar publie régulièrement des photos d'eux sur son compte Instagram.
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"Notre nouveau panier de mignonneries"
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"Bonne année de la part de mes trois filles... Pink, Blue & Violet"
Quel procédé pour cloner son chien?
Dans son interview, Barbra Streisand n'évoque que très brièvement le clonage de sa chienne décédée. Elle ne précise donc pas quel procédé elle a dû suivre afin de dédoubler sa regrettée Samantha. L'un des leaders mondiaux dans le clonage de chiens est un laboratoire de biotechnologie sud-coréen. La Sooam biotech research foundation propose à des clients particuliers de cloner leur chien décédé contre la somme de 100.000 dollars, indique France Info.
Chez eux, la manœuvre consiste à prélever des cellules de peau sur le chien pour les mettre en culture environ deux semaines. L'ADN des cellules prélevées est ensuite isolé et introduit dans des ovocytes de chiennes dont on a enlevé le noyau. Ovocytes qui sont ensuite implantés dans le ventre de chiennes receveuses, appartenant au laboratoire. Deux mois plus tard, les chiennes mettent bas et les bébés clones sont ensuite livrés à des clients du monde entier.
En France, la pratique est loin de faire l'unanimité. Marie Abitbol, vétérinaire généticienne, chercheuse et enseignante à l'École nationale vétérinaire de Lyon déclarait à Ouest France en 2016 que ce type de laboratoires entretiennent "l'illusion que l'on va obtenir la réplique d'un animal pour faire marcher des entreprises commerciales qui exploitent des expertises technologiques."
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